Journée du 09 juin des 3D et 3E à Paris

par M. Merlot

Nous sommes arrivés à Paris vers 11 heures. Depuis, le car, nous avons pu voir la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, l’Assemblée Nationale, la place de la Concorde et la Seine en passant. Nous sommes arrivés avec un peu de retard (les bouchons parisiens !) à l’Institut du Monde Arabe. Plus tard dans la journée, nous avons longuement marché le long de la Seine avant de reprendre le car.
A l’Institut du Monde Arabe, l’exposition "Son oeil dans ma main" montrait de belles photos de Raymond Depardon, souvent accompagnées de citations leur donnant un sens, écrites par l’écrivain algérien Kamel Daoud. Il y avait différentes photos qui racontaient l’année 1961 à Alger (La vie quotidienne entre Algériens et Pieds-Noirs, l’O.A.S., les accords d’Evian de 1962) Les photos Noir et Blanc étaient souvent prises d’un toit ou selon un angle de vue qui leur donnait du sens. En 2019, Depardon a accepté de repartir en Algérie photographier des familles, des amis, des couples, surtout des jeunes dans la ville d’Alger.
Ensuite, c’était le meilleur moment de la journée : le pique-nique ! Nous nous sommes déplacés vers les abords de la Seine et nous sommes installés tous ensemble. C’était drôle, il y avait de l’ambiance et aussi c’était un moment de partage, on s’est bien amusé. Avant de retourner dans le musée, nous sommes montés sur la terrasse du toit de l’I.M.A. et là, vue imprenable sur Paris !
L’après-midi, nous sommes allés à l’exposition « Algérie, mon amour », des œuvres contemporaines en lien avec l’Algérie et son Histoire comme les moines de Tibhirine ou le personnage d’Abdel-Kader (chef de la rébellion contre la colonisation en 1830). Les tableaux étaient pour la plupart difficiles à comprendre au premier regard mais avec l’aide des cartels et des accompagnateurs, ils prenaient sens. Certaines œuvres étaient faciles à interpréter car, étant abstraits, tout résidait dans le ressenti. Cette exposition était intéressante et très visuelle.
Nous avons enchaîné par un moment sportif, permettant de découvrir un peu Paris avec une bonne marche le long de la Seine et de la cathédrale Notre-Dame. La suite, ce fût la découverte de la plaque commémorative des victimes du 17 octobre 1961 et l’hommage que nous avons rendu en récitant le poème « Liberté » de Paul Eluard.
Ce jour fut aussi celui d’une extraordinaire rencontre. Monsieur Ricard, ancien appelé pendant la Guerre d’Algérie était avec nous (voir article sur la rencontre du 17 mai). Monsieur Ricard et son capitaine ont aidé pendant la guerre d’Algérie en 1961 une femme « harkette » à venir en France. Sa famille l’a hébergée quelques temps. Cette femme, prénommée Ginette est restée dans la mémoire de Monsieur Ricard pendant 60 ans, il se demandait souvent ce qu’elle était devenue, à quoi elle ressemblait maintenant. Mais ce jeudi 9 juin, Monsieur Ricard a discuté avec notre conférencière de l’I.M.A. et cette femme était la fille de Ginette ! Suite à cette rencontre Monsieur Ricard a été très ému et va pouvoir reprendre contact avec Ginette…

(article rédigé à partir des propos par les élèves).